Au SPF Finances, on dit «Oui!» aux économies d’énergie

Depuis plus d’un an, le SPF Finances travaille sur la campagne de sensibilisation aux économies d’énergie lancée par Fedesco. Afin d’encourager ses collaborateurs à adopter les bons gestes sur leur lieu de travail, une série de mesures sont prises dans le cadre de cette campagne, baptisée naturellement «Economies d’énergie… Oui!».

Après avoir désigné le «Relais Energy» -le responsable de cette campagne, généralement l’économe- et sa «Green Team» et avoir fixé les objectifs en matière de consommation, la campagne peut enfin démarrer. Les occupants des bâtiments concernés découvrent le «bureau factice» comme entrée en matière, soit une pièce reconstituée (avec entre autres lumière, matériel électrique, fenêtre et thermostat) dans un endroit généralement dégagé et fréquenté. Un bon moyen de susciter la réaction des curieux et de leur permettre de poser toutes leurs questions pratiques sur l’environnement et les économies d’énergie à réaliser. S’en suit le premier «EnergyScan», le formulaire qui prend la mesure auprès de tous les collaborateurs de leur bien-être au bureau, qui teste leurs connaissances en la matière et qui les informe du lancement officiel de la campagne dans leur bâtiment. C’est également avec cet outil que la campagne se clôture: le bien-être est à nouveau évalué pour analyser la progression.

Soutenue par Bazil, la mascotte du Développement Durable au SPF, la campagne «Economies d’énergie… Oui!» s’étendra environ sur deux années par lieu de travail. Fedesco estime que, si les collaborateurs jouent le jeu, de 3 à 15% d’économie d’énergie sont réalisables, ce qui n’est pas négligeable... Surtout si on additionne ces pourcentages aux neuf bâtiments déjà concernés en 2012.

Greg Malcause

Communications Manager chez Fedesco, Développeur de la campagne «Economies d’énergie… Oui!»

L’enjeu était de mettre en place un système de campagne facilement reproductible pour tous les bâtiments des services publics et, en même temps, qu’elle soit personnalisable pour chaque lieu.

Comment Fedesco a-t-il eu l’idée de créer une telle campagne?

G.M.: Nous nous sommes rendu compte que les travaux que nous gérons dans les bâtiments en vue de réaliser des économies d’énergie devaient être accompagnés d’une sensibilisation de ses occupants pour être pleinement efficaces. Il est important que les personnes adaptent leur comportement. C’est par exemple très bien de placer des panneaux photovoltaïques sur le toit mais si les travailleurs ouvrent les fenêtres avec le chauffage allumé, cela ne sert plus à grand-chose… La sensibilisation, pour être optimale, doit d’ailleurs se faire à deux niveaux: les économes et logisticiens d’une part et tout un chacun d’autre part.

Quel rôle jouez-vous, vous, précisément dans ces campagnes? Qu’est-ce qui vous plait le plus?

G.M.: Je coordonne les différents outils mis à la disposition des clients, je les conseille pour que leur utilisation soit cohérente et adaptée au bâtiment afin d’atteindre l’objectif fixé. Après analyse des données de consommation, des caractéristiques générales de l’immeuble et discussion avec le «Relais Energy», nous fixons ensemble l’objectif qui devra être atteint en fin de campagne. Ce que je préfère dans ce rôle? La création des outils: affiches, stickers, site Internet, charte, formations, EnergyScan… L’enjeu était de mettre en place un système de campagne facilement reproductible pour tous les bâtiments des services publics et, en même temps, qu’elle soit personnalisable pour chaque lieu. C’est stimulant de voir tous les acteurs de cette campagne s’approprier ces outils et leur donner vie.

La signature de la Charte a été signée par le Président du SPF Finances, Hans D’Hondt, fin 2011. Quelles ont été les évolutions en 2012?

G.M.: En réalité, vous comme nous avons voulu aller trop vite après la signature de votre Président. Résultat: nous n’avons pas toujours ciblé les bâtiments les plus appropriés pour recevoir cette campagne et les «Relais Energy» avaient trop souvent été désignés «d’office» ; un manque de motivation se faisait sentir. La situation a bien évolué aujourd’hui. Les acteurs sont volontaires et cela joue beaucoup. Près de dix bâtiments du SPF sont actuellement actifs et d’autres sont en phase de l’être.